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Le déni de la posture de victime et son portrait robot !

Alexis Faure - Coach spécialisé relations toxiques
Alexis Faure
Coach spécialisé relations toxiques et dépendance affective
  • +9 000 séances individuelles réalisées
  • 15 ans d'expérience en coaching, dont 5 ans sur les cycles flamme jumelle
  • Certifié EFT, PNL, TCC, DTMA
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Au cours de cet article, nous allons voir le “profil type” d'une victime dans une relation toxique, mais également la posture de déni, c'est-à-dire, le fait que la victime ne veuille pas se voir ou considérer ou se reconnaître comme une victime.

Ici il faut comprendre quelques nuances. Dans le triangle de Karpman nous avons le sauveur, le bourreau et la victime et généralement on voit la victime comme étant une personne sous le joug d'un manipulateur, d'un abuseur, mais la posture de victime peut aussi être dû à l'impuissance de Marie à faire changer la dynamique relationnelle.

⇢ Elle tente de faire le bourreau : rien ne change.

⇢ Elle tente de faire le sauveur : rien ne change.

Par conséquent, Marie se retrouve dans la posture de victime, non pas car elle est sous le joug d'un agresseur, mais parce que malgré ses efforts, elle se retrouve impuissante à changer la dynamique relationnelle et à avoir ce qu'elle veut.

Mais on peut aussi avoir l'assemblage des deux : Marie dans une relation toxique, sous le joug d'un abuseur et qui, malgré ses efforts, se retrouve dans l'impuissance à faire changer la dynamique relationnelle.

La posture de victime peut être le résultat d'une situation et pas forcément le fait de jouer la victime avec le discours et comportement qui va avec. Par conséquent, Marie peut être en posture de victime, sans avoir l'impression d'être la victime et/ou sans vouloir reconnaître être la victime.

Ceci dit, ici on va parler du cas où Marie est dans une relation toxique avec Marc (désolé pour les Marc LOL) et qui “subit” un comportement inadéquat, dysfonctionnel de la part de Marc. Marie tente alors de tout faire pour que la relation change, mais n'y arrivera pas.

Marie se retrouvera dans “double posture de victime” :

  • Sous le joug d'un comportement abusif,
  • Dans l'impossibilité de faire changer la dynamique relationnelle.

Le texte que je vais recopier ici, provient du Psychanalyste Jean-Charles Bouchoux mettant en lumière le “profil de type” de la victime de relations toxiques ainsi que le déni de la posture de victime :

Existe-t-il une victime type ?

“Christophe Carré, auteur d'un livre sur les manipulateurs, nous propose des traits communs aux victimes de manipulateurs :

La victime est souvent généreuse, sincère, aimable et ouverte aux autres.

Elle a d'emblée confiance dans la relation, mais fait preuve de naïveté. Elle manque de confiance en elle, est à la recherche d'une relation qui l'aide à se structurer. Elle se montre excessivement empathique et responsable.

Elle est protectrice, aime, console, rassure. Elle accepte la critique et culpabilise facilement. Elle renonce volontiers à son esprit critique, à son autonomie et sa dignité. Elle veut toujours faire plaisir et donner le meilleur d'elle-même, elle accepte de se soumettre ; s'illusionne et persiste dans son investissement affectif.

Elle est souvent fière, orgueilleuse et refuse de voir la réalité en face : elle ne se perçoit pas comme une victime.

Dans certains cas, les victimes ont un penchant masochiste (blessure d'humiliation). Elles recherchent volontairement douleur et humiliation auprès de la personne toxique.”

Oser détester

La victime, cherchant à être bonne, souvent, n'osera pas exprimer sa détestation, car “ce n'est pas beau“, ce n'est pas conforme à une bonne image. Alors, à l'instar du partenaire toxique, la victime procédera à un déni et, incapable de projeter autre chose que de beaux sentiments, retournera sa haine contre elle-même, devenant son propre bourreau pour protéger l'autre ainsi que sa propre image.

Il n'est pas rare de voir des victimes de partenaires toxiques encore dépressives des années après leur séparation ou leur licenciement. La colère fait partie du processus de deuil. La victime, en ne s'autorisant pas à détester, ne peut pas procéder à un deuil salutaire.

Déculpabiliser la victime de ses sentiments négatifs, lui faire comprendre qu'il peut être normal de détester peut lui permettre d'expulser une part de ses affects en osant reconnaître et exprimer ses sentiments vécus comme négatifs.

Découvrir les œuvres de Christophe Carré ici.

Vous vous reconnaissez dans ce profil de victime ?
Reconnaître la posture de victime dans une relation toxique est souvent la première étape vers la libération. Si vous vous sentez pris·e dans une dynamique relationnelle dont vous ne parvenez pas à sortir, malgré tous vos efforts, un accompagnement peut vous aider à identifier les schémas répétitifs, à retrouver votre pouvoir personnel et à sortir du déni pour enfin vous autoriser à ressentir et exprimer vos émotions authentiques.

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ALEXIS FAURE

SPÉCIALISTE EN RESTRUCTURATION
ÉMOTIONNELLE & COMPORTEMENTALE

✓ Sortie de l'emprise affective :
Libération de la dépendance émotionnelle

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Retrouver son autonomie affective

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